4 façons alternatives et peu chères de passer son permis

4 façons alternatives et peu chères de passer son permis

Face à la flambée des tarifs des auto-écoles traditionnelles, de nombreux candidats cherchent des solutions économiques et efficaces pour passer leur permis. Fort heureusement, les alternatives se multiplient et offrent davantage de souplesse, une meilleure maîtrise de votre budget et un apprentissage adapté à votre profil. Vous êtes en quête d’autonomie, de modernité ou d’un soutien financier ? Vous trouverez sans doute une méthode qui vous correspond. Voici donc tout ce qu’il faut savoir pour prendre le volant sans faire flamber votre compte en banque.

1. Passer le permis en candidat libre

Vous rêvez de liberté et d’économies ? La formule du candidat libre est une excellente option en raison de son efficacité redoutable. Elle vous permet en effet de vous affranchir des contraintes d’une auto-école classique. Vous gérez votre apprentissage à votre rythme, choisissez vos horaires et sélectionnez l’accompagnateur de votre choix (souvent un proche titulaire du permis depuis cinq ans minimum).

Dans ce cadre, il est tout à fait possible de faire appel à un instructeur particulier chez Superprof, notamment pour renforcer vos acquis en conduite ou pour bien préparer l’examen pratique. Cette solution combine souplesse, encadrement personnalisé et optimisation du temps d’apprentissage.

Toujours concernant le permis en candidat libre, l’inscription se fait en ligne via le site de l’ANTS et vous obtenez un numéro NEPH. Vous pouvez ensuite réserver votre place à l’examen du code dans un centre agréé pour un coût fixe de 30 euros. 

L’examen pratique, quant à lui, nécessite la location d’un véhicule à double commande, à un tarif souvent bien plus avantageux que celui des auto-écoles :

  • Flexibilité totale dans la planification de vos séances ;
  • Tarifs abordables, en particulier pour les heures de conduite (20 à 30 euros) ;
  • Autonomie complète dans la gestion de votre apprentissage.

Cependant, cette formule exige une organisation rigoureuse. Vous devez gérer seul l’aspect administratif, identifier un accompagnateur fiable et vous assurer que le véhicule respecte les normes exigées. L’absence d’un encadrement professionnel structuré peut également poser problème à certains, notamment pour les révisions ciblées en vue de l’examen pratique.

2. Opter pour une auto-école en ligne

4 façons alternatives et peu chères de passer son permis

La promesse des auto-écoles en ligne est de proposer des tarifs imbattables, une flexibilité totale et un accompagnement digitalisé. En 2025, près d’un jeune sur deux opte pour cette formule en raison de la simplicité des démarches et de la transparence des prix. L’inscription au code coûte généralement 30 euros et est parfois incluse dans des offres promotionnelles. Avec cette option, vous pouvez réviser à votre rythme sur ordinateur ou smartphone grâce à des applications intuitives et des contenus pédagogiques interactifs.

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En outre, la réservation des heures de conduite se fait en ligne, selon vos disponibilités et votre localisation. Plus intéressant, les moniteurs sont diplômés d’État, tout comme en auto-école traditionnelle. 

3. Profiter des aides et dispositifs financiers

Le coût du permis peut représenter un obstacle, mais de nombreux dispositifs existent pour alléger la facture. L’État, les régions, les départements et même certaines communes proposent en effet des aides ciblées, principalement pour les jeunes de moins de 25 ans.

En la matière, le permis à 1 euro par jour reste l’aide la plus connue. Accessible de 15 à 25 ans, ce prêt à taux zéro permet d’étaler le paiement de la formation sans frais supplémentaires. Les montants empruntés varient de 600 à 1 200 euros et sont remboursés par mensualités de 30 euros, soit environ 1 euros par jour. 

Pour en bénéficier, il suffit de s’inscrire dans une auto-école partenaire du dispositif. Les apprentis peuvent quant à eux prétendre à une aide directe de 500 euros qui sera versée par l’État pour financer tout ou partie de leur formation. Cette somme est cumulable avec d’autres dispositifs et s’obtient via le Centre de Formation d’Apprentis (CFA).

Il faut préciser qu’il existe d’autres aides au niveau local qui sont accordées par certains départements ou régions à travers des bourses, des chèques permis ou des subventions spécifiques. 

4. Choisir la conduite accompagnée ou supervisée

L’apprentissage anticipé de la conduite (plus connu sous le nom de conduite accompagnée) séduit de nombreux jeunes et leurs familles. Accessible dès 15 ans, ce dispositif permet d’accumuler de l’expérience au volant sous la supervision d’un accompagnateur après une formation initiale en auto-école. 

Concrètement, la conduite accompagnée impose de parcourir au moins 3 000 kilomètres sur une période d’un an minimum. Cela permet de gagner en assurance et d’augmenter significativement ses chances de réussite à l’examen pratique. D’ailleurs, les statistiques montrent un taux de réussite supérieur et une sinistralité moindre chez les jeunes ayant suivi ce parcours.

Quant à la conduite supervisée, elle s’adresse aux candidats de plus de 18 ans. Cette formule reprend le principe de l’accompagnement, mais sur une durée plus courte et sans obligation de kilométrage minimum. Elle convient parfaitement à ceux qui souhaitent renforcer leur expérience avant l’examen, sans attendre l’âge légal de la conduite en solo.

Dans les deux cas, la formation initiale en auto-école reste obligatoire. Durant cette phase, vous bénéficiez d’un suivi pédagogique, d’un livret d’apprentissage et d’un accompagnement personnalisé. Les coûts sont généralement inférieurs à une formation classique, car vous multipliez les heures de conduite sans payer de supplément à l’auto-école.

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